M. Yannick Monnet appelle l’attention de M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur les pratiques dites « d’urbex », qui s’étendent aujourd’hui à des bâtiments qui ne sont pas abandonnés, voire qui sont habités.
Le Château de Lévis, dans l’Allier, est ainsi régulièrement « visité » par des adeptes de l’urbex, y compris en présence des propriétaires. L’entrée dans le bâtiment par effraction, la dégradation d’une porte ou d’une fenêtre, la diffusion des clichés ou des vidéos de ces explorations sur les réseaux sociaux, sont autant d’éléments traumatisants pour les propriétaires des lieux. Ces dérives en matière de violation de propriété privée posent des problèmes de sécurité, tant pour les occupants que pour les adeptes de l’urbex. Les forces de police et de gendarmerie semblent également démunies, face à ces dérives et à l’ampleur que prend l’urbex.
Il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement compte prendre pour mieux encadrer cette pratique et mieux protéger les propriétaires des lieux.