J’ai effectué, pour le compte de mon groupe parlementaire, le suivi de cette Proposition de Loi, ainsi que l’explication de vote.
12 jours dans l’hémicycle d’un débat riche et respectueux qui a fait honneur au travail parlementaire.
Au final, j’ai le sentiment, à ce stade, que nous avons réussi à définir le point d’ancrage du droit à l’aide à mourir et les restrictions qui doivent le soutenir pour qu’il soit une réponse exceptionnelle à une demande exceptionnelle.
Je souhaite rendre hommage aux personnels soignants en soins palliatifs qui, pour un certain nombre, étaient opposés à l’aide à mourir. Véritables chevilles ouvrières de l’aide à vivre, et à vivre dans la dignité, ils et elles craignent que ce nouveau droit devienne la marque d’une société élitiste et validiste venant obstruer leur quotidien professionnel. Je considère qu’ils et elles doivent poursuivre leur combat de véritables lanceurs d’alerte contre une société qui aurait la tentation d’écarter les plus faibles et les plus fragiles.
Même si je considère que le texte du droit à l’aide à mourir nous écarte de ces écueils, continuer à entendre et respecter les oppositions est le plus sur moyen d’en rester loin.