Voeux 2023

Mes meilleurs voeux pour 2023 !

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PRÉSENTATION DES VŒUX – 26 JANVIER 2023 – ESPACE VILLARS

Discours de Yannick MONNET :

 

Mesdames et Messieurs les élus,

Mesdames et messieurs les représentants des institutions civiles et militaires

Mesdames messieurs les représentants du monde économique, syndical et associatif

Mesdames messieurs les représentants de la presse,

Chers amis

Madame, Monsieur,

 

Merci à tous pour votre présence ce soir.

S’agissant d’une première, je ne savais pas combien nous serions et je veux vous remercier d’avoir répondu si nombreux à mon invitation de passer un moment ensemble.

Permettez-moi de vous adresser à vous ici présents, à vos proches, à tous ceux que vous aimez et plus largement à tous les habitants de la circonscription et du département de l’Allier, mes vœux les plus chaleureux de santé et de bonheur pour cette année 2023. Je vous souhaite une année faite d’espoir, de projets, de lutte, de solidarité, de tolérance et de paix.

De paix car il n’y a jamais eu autant de conflits dans le monde, de murs dressés entre les populations, de guerres civiles et de persécutions sur tous les continents.

Du Proche et Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, et en Europe à deux pas de chez nous, des vies sont brisées et des pays détruits. Des personnes sont déracinées, obligées de fuir la guerre. Selon le dernier rapport annuel du Haut commissariat aux réfugiés, publié en juin 2022, leur nombre s’élève à près de 90 millions, soit bien plus du double du chiffre d’il y a dix ans.

Aussi ce soir je souhaitais avoir une pensée pour les femmes et les hommes d’Ukraine, du Yémen, d’Ethiopie, du Mali, du Niger, du Burkina, de Somalie, du Congo, du Mozambique, du Cameroun, de Syrie, d’Afghanistan et bien sûr d’Iran où la révolte contre la dictature des mollahs se paye très cher avec de terribles exécutions en public.

La liste des peuples en souffrance est longue et va s’allonger avec les effets du réchauffement climatique. En Afrique de l’Est, ce sont 50 millions de personnes menacées par la famine à cause des périodes de sécheresses excessives. Désormais, à des niveaux différents, nous sommes tous concernés par les changements climatiques et il est urgent de prendre la mesure de la situation.

Nous devons repenser nos modes de production et de consommation. Nous devons également garantir l’accès à l’eau et à la nourriture. Nos systèmes économiques montrent aujourd’hui leurs limites partout, y compris chez nous où les questions de sécurité alimentaire et énergétique n’ont jamais été autant posées.

L’année 2022 a été une année particulière à plus d’un titre. Après deux années marquées par le Covid, ce fût une année paradoxale faite de soulagements et de craintes.

Tout d’abord, contre toute attente, le Covid n’a pas disparu et si nos vies ont repris leur cours normal, la crise sanitaire a laissé des traces, pas toujours négatives d’ailleurs. Je pense notamment à la mise en place de nouvelles organisations de travail au sein des entreprises et des services publics ou encore au regain d’attractivité de territoires ruraux comme le nôtre. La campagne fait de nouveau rêver et c’est une très bonne chose !

2022 a aussi été marquée par l’élection présidentielle suivies des élections législatives. Ces élections ont suscité de l’espoir, celui des jours meilleurs, des Jours heureux, mais ont également laissé une place importante aux discours haineux et xénophobes. Nous devons redoubler d’efforts pour faire reculer les haines entre les êtres humains. Ce fléau se répand dangereusement en Europe et à travers le monde. Soyons vigilants et ne banalisons pas la situation. Nous sommes face à une réalité que nous devons combattre sans relâche, mais pas n’importe comment. Car cette réalité est aussi le miroir de Françaises et Français qui se sentent exclus et qui ont souhaité exprimer leur colère à travers le vote.

C’est pourquoi, je suis convaincu que le progrès social doit être plus que jamais une priorité. Il faut arrêter de proposer des réformes qui brutalisent les Françaises et les Français, notamment les plus fragilisés. Plus que jamais nous devons porter une politique qui s’attache à mettre l’humain au cœur de tous ses choix et qui propose des réformes de justice sociale.

Avec son projet de réforme des retraites, le gouvernement fait tout le contraire. Pire, cette réforme s’inscrit dans un projet de société très libéral, très individualiste, auquel je n’adhère pas.

Oui, il nous faut une réforme des retraites et ce pour plusieurs raisons : pour revaloriser les petites pensions, pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, pour mieux prendre en compte les carrières longues et les carrières hachées ou pour trouver de nouvelles recettes. Alors oui pour une réforme des retraites mais pas celle-ci. Avec mes collègues députés du groupe GDR à l’Assemblée nationale, nous allons d’ailleurs déposer dans les prochains jours une proposition de loi de réforme des retraites alternative.

Penser « retraites », c’est penser « seniors », c’est estimer qu’après avoir travaillé de longues années, chacun doit pouvoir profiter de la vie, avec une pension décente. C’est aussi se poser une question essentielle : quelle place donne-t-on à nos aînés dans notre société ? Le scandale Orpéa nous a ramené à une triste réalité. Celle de la loi du marché qui fait la pluie et le beau temps sur ce secteur d’activité où la spéculation ne devrait pas avoir sa place et pourtant a pris le dessus au détriment du bien-être des personnes âgées.

Penser « retraites », c’est aussi se questionner sur le travail et le taux d’emploi. A ce sujet, repousser l’âge de la retraite, c’est augmenter à coup sûr le taux de pauvreté des séniors. Tout simplement parce que beaucoup d’entre eux n’ont plus d’emploi après 60 ans et que de ce fait, ils n’auront pas le nombre de trimestres nécessaires et se retrouveront avec des pensions incomplètes. C’est ce qui se passe en Europe où une telle mesure est déjà en vigueur.

Cette réforme pénalise aussi en premier lieu ceux qui ont commencé de travailler tôt, les mêmes qui étaient en première ou deuxième ligne en 2020, en pleine crise sanitaire, et qui ont permis de maintenir du lien social. Ils devront cotiser plus longtemps. C’est incompréhensible !

Je ne m’étendrai pas plus sur ce sujet d’autant que j’organise une réunion demain soir, à 18h30, à la salle du Temps libre à Moulins, où toutes les questions pourront être abordées. J’invite toutes celles et tous ceux qui le souhaitent à participer à cette réunion d’échanges.

Le COR, le comité d’orientation des retraites, un organisme indépendant, l’a dit : la situation n’a rien de catastrophique et il n’y a pas d’urgence à faire cette réforme. Alors débattons et refusons de se faire imposer une réforme dont les Français ont bien compris qu’elle n’est ni juste ni responsable, contrairement à ce que le gouvernement dit. L’opposition d’une écrasante majorité des Françaises et des Français et une mobilisation sociale inédite doivent être entendues. C’est pour cette raison que les députés de mon groupe parlementaire ont déposé mardi matin une motion proposant au Président de la République de soumettre au référendum sa réforme, car nous estimons juste et nécessaire de consulter le peuple sur le devenir de notre système de retraite.

Nous avons une grande responsabilité face à cette réforme et plus encore face au ras-le-bol général. Car les Françaises et les Français sont courageux, disciplinés, ils encaissent, courbent le dos. Mais l’argent manque dans les porte-monnaie pour faire les courses, payer les loyers, l’essence, les études des enfants… et pour payer les factures d’énergie bien sûr. Nos entreprises, nos artisans, les commerçants de proximité multiplient les appels de détresse. La situation est très grave avec des factures qui bondissent parfois de 300 %.

La situation est également alarmante dans nos communes dont les budgets sont étranglés par l’augmentation du coût de l’énergie. Certaines vont devoir faire des choix parfois au détriment de services rendus aux administrés. J’ai récemment organisé des réunions avec tous les maires et élus municipaux de ma circonscription. Tous ont tenu à m’alerter sur cette question et m’ont fait part de leur grande inquiétude quant à l’avenir. Je tenais à ce sujet à saluer ces élus de proximité, et ils sont nombreux présents ce soir, qui ne comptent pas leur temps pour faire vivre nos communes.

Les communes restent l’échelon favori des Français et elles font battre le cœur de nos territoires. Durant la campagne des législatives, j’ai fait le tour des 126 communes de la circonscription. Je connaissais bien certaines d’entre elles, d’autres beaucoup moins. Et ce fût un réel plaisir d’aller à la rencontre des élus et des habitants, tous très fiers de me présenter leur commune. J’ai d’ailleurs fait de cette proximité une exigence dans l’exercice de mon mandat de député.

Car 2022 a aussi été une année particulière à titre personnel puisque vous m’avez fait l’honneur de m’élire député de votre circonscription. Le mandat de député doit se nourrir du terrain. C’est pourquoi j’organiserai régulièrement des rencontres avec les élus et je ferai des réunions aux quatre coins de la circonscription en direction des habitants. Chacun pourra venir s’exprimer librement sur un sujet spécifique, poser une question ou présenter un projet. Ma permanence est également ouverte à toutes et à tous, du lundi au vendredi, avec ou sans rendez-vous.

Tout le monde s’accorde à dire que ce début de législature est parti sur un rythme infernal. Les projets de loi s’enchainent à une vitesse grand V qui laisse parfois, à mon grand regret, pas assez de temps au travail parlementaire et au débat.

La Commission des Affaires sociales à laquelle j’appartiens a été particulièrement sollicitée ces 6 premiers mois de mandat. La rentrée de septembre a, par exemple, été marquée par le projet de loi portant sur la réforme de l’assurance chômage qui, sous couvert de plein emploi, vise à durcir une nouvelle fois les règles de l’assurance chômage dans le prolongement de la réforme entrée en vigueur le 1er décembre dernier. Puis, il y a eu la réforme de l’enseignement professionnel et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023. Je ne vais pas revenir sur les 49-3 que le gouvernement a utilisés pour mettre un terme aux débats et surtout anéantir tout le travail d’amendements que les différentes sensibilités politiques présentes à l’Assemblée avaient formulées pour améliorer le texte. Je pense notamment à un amendement que j’ai défendu, et qui a été adopté, pour transférer la dette Covid de la Sécurité sociale à l’État, considérant que la Sécurité sociale sert avant tout à financer la solidarité. Avec le 49-3, cette avancée a été balayée.

Et puis maintenant la réforme des retraites dont le travail en commission commence lundi matin.

Par ailleurs, j’ai intégré un groupe de travail transpartisan sur l’accès aux soins et la santé. J’ai fait de cette question un sujet central de mon mandat. Je ne vais pas vous apprendre les difficultés que l’on a sur nos territoires à accéder à un spécialiste ou à trouver un médecin traitant. Face à ce problème, il faut prendre des mesures fortes et contraignantes. À ce sujet, j’ai engagé un travail de concertation avec les professionnels de santé de la circonscription pour porter des propositions au plus près des réalités du terrain.  Il est bien sûr ouvert à tous ceux qui le souhaitent.

La santé c’est aussi, bien sûr, l’hôpital public qui est malmené et résiste tant bien que mal pour tenir debout. Malgré l’épuisement, voire un certain découragement, malgré le manque criant de moyens, les soignants restent mobilisés et effectuent leurs taches avec courage et professionnalisme. J’en profite pour les saluer et les remercier au nom de tous.

Mais cette situation ne peut pas durer et les mesures prises jusqu’à présent ressemblent plus à des rustines qu’à une vraie politique en matière de santé. La semaine dernière nous avons par exemple examiné une proposition de loi qui vise à élargir les compétences des infirmiers en pratique avancée, les IPA, dans un objectif très clair : trouver à court terme des réponses à la désertification médicale. Le risque, c’est de faire des IPA des substituts aux médecins qui manquent… alors que la fonction d’IPA devrait demeurer complémentaire à l’exercice médical.

Dit autrement, le risque est de dériver vers une sous-pratique médicale, au lieu d’une pratique infirmière autonome. Aujourd’hui, en France, il y a environ six millions de personnes, dont 650 000 en affection longue durée, sans médecin traitant. Vous en conviendrez, il y a un réel risque de substitution de l’IPA au médecin traitant, risque accru par le fait que les patients pourraient avoir un accès direct aux IPA, une disposition nouvelle intégrée dans cette proposition de loi.

Nous ne pouvons pas installer en France une médecine à deux vitesses. Nos territoires méritent mieux.

Les territoires ! Il en a également été largement question en décembre dernier lorsque nous avons été amenés à examiner le projet de loi visant à l’accélération de la production d’énergies renouvelables. Depuis des années, nous alertons sur le risque que fait peser le marché de l’énergie sur notre indépendance énergétique. Aujourd’hui, ces alertes sont devenues concrètes et si les prix explosent, ce n’est certainement pas le fruit du hasard ou seulement de la guerre en Ukraine. La dérégulation a été ce grand mouvement de destruction du service public national que constituaient EDF et GDF, un modèle envié par tous qui a permis tous les grands investissements et les grands projets par le passé. À ce sujet, avec mes collègues députés du groupe GDR nous venons de déposer une proposition de loi visant à rétablir les tarifs réglementés de vente pour l’électricité et le gaz. Cette proposition de loi a été signée par 110 députés de différentes sensibilités politiques, preuve que beaucoup pensent comme nous, qu’il faut agir et agir fermement pour protéger les Français.

C’est donc dans un contexte de crise sans précédent, qu’il nous a été proposé de voter pour une accélération, dans l’urgence, du développement des énergies renouvelables. Autrement dit, développer des moyens non pilotables, sans plan, sans stratégie et surtout, sans maîtrise publique.  Dès lors, l’horizon d’un mix énergétique souhaitable et nécessaire devient source d’incertitude majeure, notamment concernant l’impact du déploiement des énergies renouvelables sur nos territoires, sur les terres agricoles ou encore la biodiversité. Aussi, il n’est pas acceptable de réduire la portée des évaluations environnementales, des études d’impact et des enquêtes publiques dans les zones d’accélération des énergies renouvelables comme le prévoit le projet de loi du gouvernement. De même, nous estimons qu’il faut renforcer la concertation avec le public et les élus locaux, directement concernés.

Nos territoires ne peuvent pas faire l’objet de spéculations intempestives de promoteurs dont l’intérêt est avant tout guidé par les profits. Il aurait été plus raisonnable de se donner le temps de la réflexion et de prévoir une loi de programmation fixant nos objectifs et nos possibilités, filière par filière. Et surtout, encore une fois, de redonner la maîtrise publique à ce secteur d’intérêt général aujourd’hui livré au privé.

Je ne peux pas parler des territoires, de notre territoire, sans évoquer les mobilités. Je pense bien sûr à l’A79, nommée la Bourbonnaise, qui vient d’être inaugurée en présence du ministre des Transports. À cette occasion, je n’ai pas manqué de rappeler au ministre les engagements de l’État au moment de la mise en concession de la RCEA. Il avait alors été convenu que les crédits ainsi économisés par l’État seraient transférés sur la mise à 2X2 voies de la RN7 dans l’Allier. Or, si le contournement de Villeneuve-sur-Allier a bien été réalisé, il reste des tronçons à faire, notamment le barreau de Trévol ou le contournement de Bessay. J’ai de nouveau interpellé le ministre début janvier, dans l’hémicycle, lors de la séance de questions orales sans débat, où celui-ci a confirmé que la poursuite de la mise à 2X2 voies de la RN7 dans l’Allier était bien une priorité pour l’État et qu’un calendrier nous serait donné très rapidement.

Et puis, comment parler « mobilités » sans dire un mot sur la ligne ferroviaire Paris-Clermont. Les dysfonctionnements et les retards à répétition prêteraient presque à sourire s’ils n’étaient pas l’expression d’un profond mépris pour notre territoire. Depuis des années, on nous promet une modernisation de la ligne. Des travaux ont d’ailleurs commencé. Mais les retards sont toujours aussi fréquents. D’ailleurs, les Bourbonnais qui empruntent régulièrement cette ligne le savent : prendre le dernier train en partance de Paris-Bercy expose à un retard plus ou moins important, voire à une nuit passée dans le train. C’est inacceptable ! Notre territoire mérite mieux d’autant que Moulins est à 2h30 de Paris, un atout incontestable en termes d’attractivité. Ce sujet a fait l’objet d’une de mes premières interventions à l’Assemblée nationale et j’ai intégré le comité de suivi de la ligne Paris-Clermont mis en place par la SNCF et le ministre des Transports. Les choses doivent impérativement aller plus vite, il ne faut rien lâcher.

La ligne Paris-Clermont est symptomatique de choix politiques à sens unique. Les territoires ruraux comme le nôtre doivent avoir une autre place que celle que les politiques publiques actuelles leur laissent. Le sentiment de relégation voire d’abandon, l’incompréhension aussi, sont encore trop présents dans nos territoires. Et pour cause ! Les politiques décidées à Paris sont bien souvent déconnectées des réalités de nos campagnes. Les dernières annonces de la carte scolaire pour la rentrée 2023 en sont le triste exemple. 29 suppressions de classes dans le 1er degré sur le seul département de l’Allier. Certes, nous connaissons une baisse démographique, mais des classes qui ferment, ce sont à terme des écoles qui ferment. Et on connaît les conséquences de la fermeture d’une école dans la vie d’un village. Changeons de logiciel et arrêtons de vider nos campagnes de leurs services publics et de leurs services aux habitants.

Personnellement, je crois dans la capacité des territoires ruraux à proposer une offre complémentaire à la métropolisation. Il faut définir un projet qui valorise ce que la ruralité peut apporter à la société. Il faut mieux identifier les atouts naturels de la ruralité, repenser l’économie de proximité, favoriser la relocalisation d’activités, soutenir les projets innovants, la culture… et valoriser l’engagement car c’est lui qui est le cœur de nos territoires. Je pense au milieu associatif essentiel pour lutter contre l’isolement notamment des personnes âgées. Je pense aussi aux sapeurs-pompiers et aux jeunes sapeurs-pompiers qui s’engagent pour nous protéger. À ce sujet, je viens d’être nommé co-président du groupe d’études à l’Assemblée nationale sur les SDIS et la Sécurité civile. Ce groupe aura la charge d’évaluer la situation des SDIS et de faire des propositions adaptées.

Et puis, la ruralité, ce sont aussi, bien sûr, nos agriculteurs et nos viticulteurs. Ils sont le poumon de la ruralité. Mais le monde agricole est face à de nombreux enjeux : climatiques avec des sécheresses récurrentes, environnementaux avec une transformation progressive des modes de production et économiques avec des prix rémunérateurs qui ne sont toujours pas aux rendez-vous, des enjeux de transmission avec des exploitations qui ne trouvent plus preneurs. Il faut redonner à l’agriculture ses capacités à vivre de son travail et à nous nourrir.

Vous l’aurez compris, je veux être utile à cette ruralité et à ses habitants. Je vous le disais, le député doit servir de relais entre son territoire et l’Assemblée nationale. C’est pour cette raison, qu’à partir de février, en plus de ma permanence au 52, boulevard Ledru Rollin à Moulins et des rencontres par canton, je tiendrai des permanences décentralisées sur l’ensemble de la circonscription. Vous serez informés des dates, horaires et lieux par voie de presse. J’organiserai également très prochainement des Ateliers de circonscription pour échanger ensemble sur les problématiques et projets du territoire dans l’objectif d’élaborer un travail législatif au plus près des besoins.

Voilà, le travail ne manque pas et je voulais profiter de cette cérémonie pour remercier mes précieux collaborateurs et vous les présenter : …

Sans oublier deux bénévoles de luxe : mon suppléant, l’ancien député Jean-Paul Dufrègne, qui me représente sur certaines manifestations et continue de suivre attentivement certains dossiers et Valérie Gouby qui a été sa suppléante et a la gentillesse de continuer à mes côtés en faisant ma comptabilité.

En 6 mois de mandat, avec mes collaborateurs, nous avons déjà reçu beaucoup d’habitants que nous avons pu accompagner dans leurs démarches, beaucoup de délégations syndicales, professionnelles, de salariés, d’agriculteurs, des maires, des équipes municipales… Et nous essayons de répondre le plus rapidement possible à toutes les sollicitations que nous recevons.

J’ai encore beaucoup de choses à vous dire mais je vais m’arrêter là. Si juste ajouter que ma première lettre d’information vient de paraître, il y en a à votre disposition ce soir, et que mon site internet sera bientôt disponible. Vous pourrez y suivre mon activité à l’Assemblée et en circonscription.

Et puis vous dire aussi que je suis particulièrement heureux que le Tour de France passe par l’Allier en 2023. Tout d’abord car je suis fan de vélo et que je ne manque aucun Tour de France depuis mon plus jeune âge et ensuite car c’est une grande fête populaire, gratuite, accessible à tous, et qui met en lumière les territoires.

Voilà, j’ai voulu intituler cette présentation des vœux : 2023, année d’espoir(s) au pluriel. L’espoir d’une vie plus apaisée dans un climat plus serein, moins lourd, moins anxiogène. L’espoir d’une année plus solidaire pour mieux accompagner les plus fragiles, nos aînés, les personnes handicapées, nos enfants. L’espoir de plus de justice sociale, l’espoir d’une meilleure répartition des richesses. L’espoir d’un retour à la paix, l’espoir d’un avenir où chacun aura sa place d’où qu’il vienne et où qu’il ait choisi de vivre. L’espoir d’une année où il sera redonné à l’humain sa juste place. C’est le sens de mon engagement à vos côtés.

Je vous invite maintenant à partager le verre de l’amitié. Je n’ai absolument rien contre Pat’à Pain mais j’ai fait le choix, comme le faisait Jean-Paul, de privilégier les producteurs locaux.

  • La charcuterie de Sébastien et Augustin de la boutique « Plaisir Cochon » de Saint-Pourçain sur Besbre
  • Les pompes aux grattons de Marc COHAS de la boucherie le Bœuf C’ à Bessay-sur-Allier
  • Les pâtés à la viande de la boucherie charcuterie Laurent Veniat à Saint-Ennemond
  • Les pizzas de Matteo Garavaglia du restaurant La Trattoria à Meillers
  • Les fromages d’Aurélien Bonnafoux du « Petit Franchesse » à Rocles
  • Les tartes aux fruits et le pain de Romain Ozouf de la boulangerie « Les Amis des Mies » à Tronget
  • Les jus de pommes bio du Domaine de Franchesse, la Maison Moreau à Rocles
  • Le Vin mousseux Rosé et Blanc « Fringance » de l’Union des Vignerons de St Pourçain pour et le Vin rouge Aop « Domaine de Chinière ».

Sans oublier la prestation musicale du Jazz Par(t) Ailleurs Quartet, formation locale connue qui aime bien emmener son public du côté du Brésil ; donc soleil garanti avec Laurent au chant et à l’harmonica, Jean-Louis à la guitare, Vincent à la basse et Denis à la batterie et percussions.

Je vous souhaite de passer un bon moment ensemble.

Et encore bonne année à toutes et à tous !